Cartes postales affranchies au verso
Mode de taxation en France aprÃÂès l'interdiction par l'U.P.U. en 1935
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DÃÂès 1885, la rÃÂèglementation de lâÃÂÃÂUnion postale indique clairement que dans le rÃÂégime international, les cartes
postales fabriquÃÂées par lâÃÂÃÂindustrie privÃÂée doivent ÃÂêtre affranchies au recto, cÃÂôtÃÂé adresse [1].
A partir de 1904, sous la pression du public, la possibilitÃÂé dâÃÂÃÂaffranchir les cartes illustrÃÂées au verso va petit ÃÂàpetit sâÃÂÃÂimposer dans plusieurs
pays de lâÃÂÃÂUnion postale universelle, avant dâÃÂÃÂÃÂêtre gÃÂénÃÂéralisÃÂée lors du CongrÃÂès de Rome [2].
Peu aprÃÂès sa mise en place, cette pratique est remise en question par certains usagers inquiets des retards occasionnÃÂés
dans le service postal : ÃÂë Vous rendriez service ÃÂàla Poste en signalant ÃÂàlâÃÂÃÂadministration un fait qui constitue une des causes de
lâÃÂÃÂengorgement des bureaux [...] Le public a la dÃÂéplorable habitude dâÃÂÃÂapposer le timbre dâÃÂÃÂaffranchissement au verso des cartes postales.
Cette coutume occasionne au service du timbrage, du tri et de la distribution un surcroÃÂît de besogne qui provoque le retard dont souffre
lâÃÂÃÂacheminement des lettres. Une carte postale affranchie au dos nÃÂécessite, en effet, une double manipulation. Elle arrÃÂête le timbrage des
correspondances et oblige le bureau distributeur ÃÂàralentir sa classification pour examiner si la carte prÃÂécitÃÂée est affranchie ou non affranchie. ÃÂû
[3] LâÃÂÃÂauteur de cette rÃÂéclamation, adressÃÂée ÃÂàplusieurs quotidiens parisiens en 1908,
suggÃÂère de frapper de nullitÃÂé lâÃÂÃÂaffranchissement des cartes postales ne portant pas le timbre-poste du cÃÂôtÃÂé de lâÃÂÃÂadresse.
L'interdiction lors du CongrÃÂès du Caire (1934)
La possibilitÃÂé dâÃÂÃÂaffranchir les cartes postales au verso dans le rÃÂégime international va cependant perdurer pendant vingt-huit ans,
jusquâÃÂÃÂÃÂàce que les congressistes de Union postale, rÃÂéunis au Caire en mars 1934, ne lâÃÂÃÂinterdisent ÃÂànouveau [4]. A dater du 1er janvier 1935, ÃÂë les timbres-poste ou empreintes dâÃÂÃÂaffranchissement doivent ÃÂêtre appliquÃÂés au recto ÃÂû
[5]. Cette dÃÂécision trouve sa justification dans la volontÃÂé dâÃÂÃÂobtenir une ÃÂë amÃÂélioration
dÃÂésirable des travaux de manipulation au dÃÂépart (relevage, timbrage et tri) ÃÂû, le CongrÃÂès estimant que ÃÂë cet effort de discipline imposÃÂé aux
expÃÂéditeurs ne [peut] ÃÂêtre considÃÂérÃÂé comme une gÃÂêne sÃÂérieuse, car lâÃÂÃÂapposition des timbres-poste au verso des cartes postales ne rÃÂépond pas ÃÂàun besoin
absolu. ÃÂû [6] LâÃÂÃÂinstruction dâÃÂÃÂapplication ÃÂémise en dÃÂécembre 1934 ÃÂàlâÃÂÃÂattention des
postiers prÃÂécise que les cartes illustrÃÂées et ordinaires, ainsi que les imprimÃÂés envoyÃÂés sous forme de carte seront considÃÂérÃÂés comme non affranchis dÃÂès lors que
lâÃÂÃÂaffranchissement, quel quâÃÂÃÂen soit le tarif, sera apposÃÂé au verso [7]. Ces objets devront
ÃÂêtre taxÃÂés ÃÂàlâÃÂÃÂarrivÃÂée. Cette derniÃÂère disposition implique que, par dÃÂérogation, il doit ÃÂêtre donnÃÂé cours aux cartes expÃÂédiÃÂées au tarif des imprimÃÂés mÃÂême lorsque leur
affranchissement est nul, ce qui nâÃÂÃÂest pas le cas pour les autres imprimÃÂés non affranchis.
Les difficultÃÂés de lâÃÂÃÂapplication
Comme souvent depuis lâÃÂÃÂapparition des cartes postales illustrÃÂées, la complexitÃÂé des rÃÂèglements rÃÂégissant leur emploi provoque
lâÃÂÃÂincomprÃÂéhension du public, entrainant taxations et mÃÂécontentement. Les rÃÂécriminations des usagers sont suffisamment fortes pour que le dÃÂéputÃÂé Jean
Longuet [8] interpelle ÃÂàce sujet le ministre des P.T.T., lors dâÃÂÃÂune
sÃÂéance au Palais Bourbon le 27 juin 1935 : ÃÂë les cartes postales illustrÃÂées ne comportant que cinq mots envoyÃÂées de Belgique et timbrÃÂées ÃÂÃÂ
35 centimes par leur expÃÂéditeur sont taxÃÂées ÃÂà1,75 franc ÃÂàleur arrivÃÂée en France, ce qui oblige le destinataire ÃÂàdÃÂébourser une somme fort excessive ;
il y a lÃÂàune situation dâÃÂÃÂautant plus inadmissible que lâÃÂÃÂadministration des postes belge [...] indique lâÃÂÃÂaffranchissement ÃÂà35 centimes comme
suffisant ; que lâÃÂÃÂadministration des postes invoquerait que les cartes sont timbrÃÂées du cÃÂôtÃÂé gravure, et pour cette raison considÃÂérÃÂées comme non timbrÃÂées
[...] ÃÂû [9] Le dÃÂéputÃÂé nâÃÂÃÂest manifestement pas au fait de la rÃÂèglementation, et
le ministre va sâÃÂÃÂemployer ÃÂàlâÃÂÃÂen informer. Sa rÃÂéponse se dÃÂécompose en deux points, plus un complÃÂément. ÃÂû [10]
Journal officiel 17/07/1935 DÃÂébats parlementaires
Journal officiel 17/07/1935 DÃÂébats parlementaires
La carte postale affranchie au prix rÃÂéduit
Le premier point de la rÃÂéponse faite au parlementaire porte sur les mentions manuscrites admises, dans le service international, sur
les cartes postales affranchies au tarif rÃÂéduit des imprimÃÂés. Le public croit gÃÂénÃÂéralement (le ministre ÃÂévoque lÃÂàun malentendu) que lâÃÂÃÂapposition de cinq mots
quelconques, au maximum, permet ÃÂàlâÃÂÃÂexpÃÂéditeur de bÃÂénÃÂéficier du tarif rÃÂéduit pour lâÃÂÃÂenvoi dâÃÂÃÂune carte illustrÃÂée ÃÂàlâÃÂÃÂÃÂétranger, ainsi que cela se pratique dans le
rÃÂégime intÃÂérieur franÃÂçais. Il nâÃÂÃÂen est rien. Depuis le CongrÃÂès postal de Stockholm, en 1925, lâÃÂÃÂaffranchissement rÃÂéduit nâÃÂÃÂest admis que si les mentions manuscrites
se limitent ÃÂàÃÂë des souhaits, fÃÂélicitations, compliments et autres formules de politesse, exprimÃÂées en cinq mots ou initiales conventionnelles au
maximum. ÃÂû [11] En consÃÂéquence, il est normal quâÃÂÃÂune carte postale envoyÃÂée
de Belgique affranchie au recto ÃÂàtrente-cinq centimes belges soit taxÃÂée ÃÂàlâÃÂÃÂarrivÃÂée en France dÃÂès lors quâÃÂÃÂelle porte des mentions non compatibles avec le tarif
des objets ÃÂàprix rÃÂéduit.
Figure 1 - Florenville (Belgique) pour Paris, 27 juin 1936, affranchie au recto ÃÂÃÂ 35 centimes,
taxÃÂée ÃÂà1,15 franc. Correspondance jugÃÂée ÃÂë actuelle et personnelle ÃÂû.
La taxe perÃÂçue sur le destinataire est dans ce cas, selon le ministre, de un franc et vingt centimes. Cette somme reprÃÂésente le double
de la diffÃÂérence dâÃÂÃÂaffranchissement entre la taxe franÃÂçaise de la carte postale pour lâÃÂÃÂÃÂétranger et son ÃÂéquivalent pour lâÃÂÃÂimprimÃÂé (quatre-vingt-dix centimes moins
trente centimes) ÃÂû [12]. Dans la pratique, les postiers calculent la taxe des objets
insuffisamment affranchis en multipliant le double de lâÃÂÃÂinsuffisance dans le tarif du pays ÃÂémetteur par un indice de conversion figurant dans le bulletin des
postes ÃÂû [13], et arrondissent, le cas ÃÂéchÃÂéant, le rÃÂésultat au demi-dÃÂécime supÃÂérieur.
Les cartes postales irrÃÂéguliÃÂères venant de Belgique sont taxÃÂées ÃÂàun franc et quinze centimes, comme celle montrÃÂée en figure 1, affranchie comme imprimÃÂé
alors quâÃÂÃÂelle porte les mentions dâÃÂÃÂune correspondance jugÃÂée ÃÂë actuelle et personnelle ÃÂû. Le choix de taxer ou non, en fonction des mentions
manuscrites apposÃÂées, dÃÂépend de lâÃÂÃÂinterprÃÂétation des postiers, et de leur mansuÃÂétude.
La carte postale affranchie au verso
Dans son intervention, le dÃÂéputÃÂé Jean Longuet juge inadmissible la taxation des cartes postales au seul prÃÂétexte que lâÃÂÃÂaffranchissement
est apposÃÂé au verso. Le ministre lui rÃÂétorque que la nullitÃÂé dâÃÂÃÂun tel affranchissement, qui ne doit pas ÃÂêtre oblitÃÂérÃÂé par les postiers, a ÃÂétÃÂé imposÃÂée par la derniÃÂère
convention postale universelle. En consÃÂéquence, deux cas de figure peuvent se prÃÂésenter : soit la carte postale affranchie au verso respecte les conditions
dâÃÂÃÂadmission dans le tarif rÃÂéduit des imprimÃÂés pour lâÃÂÃÂÃÂétranger, et elle est alors taxÃÂée au double de ce tarif (figure 2), soit elle ne les respecte pas, et
elle est taxÃÂée au double du tarif de la carte postale du rÃÂégime international, quel que soit par ailleurs lâÃÂÃÂaffranchissement apposÃÂé cÃÂôtÃÂé vue, que ce soit celui des
objets ÃÂàprix rÃÂéduit ou celui des cartes postales. La taxation ÃÂàlâÃÂÃÂarrivÃÂée est ÃÂétablie rÃÂèglementairement au double du tarif franÃÂçais de la carte postale pour l'ÃÂétranger
(figure 3), comme prescrit par l'Instruction nÃÂð 3298 pour les objets non-affranchis (cf. note 13), mais elle a pu l'ÃÂêtre aussi selon la
mÃÂéthode rÃÂéservÃÂée aux objets insuffisamment affranchis que nous avons vue plus haut, ce qui produit une taxe moins rÃÂéglementaire, mais lÃÂégÃÂèrement plus avantageuse pour
l'usager (figure 4).
Figure 2 - Bruxelles (Belgique) pour Sanvic, 23 aoÃÂût 1935, affranchie au verso ÃÂà35 centimes,
taxÃÂée ÃÂà60 centimes. Correspondance jugÃÂée compatible avec le prix rÃÂéduit.
Figure 3 - Jersey (Gde-Bretagne) au Pouliquen, 17 juillet 1935, affranchie au verso ÃÂÃÂ 1 penny 1/2,
taxÃÂée ÃÂà1,80 franc. Carte affranchie au tarif des cartes postales, taxÃÂée comme telle.
Figure 4 - La Panne (Belgique) ÃÂÃÂ Paris, 22 juillet 1935, affranchie au verso ÃÂÃÂ 1 franc,
taxÃÂée ÃÂà1,75 franc. Correspondance et tarif de la carte postale, taxÃÂée comme telle.
Il est ÃÂévidemment toujours possible de rencontrer des exemples de cartes ayant ÃÂétÃÂé affranchies en dÃÂépit du rÃÂéglement, et traitÃÂées sans
cohÃÂérence par lâÃÂÃÂoffice de destination. En tÃÂémoigne la carte illustrÃÂée en figure 5, qui relÃÂève du tarif des cartes postales, considÃÂérant sa correspondance, qui
est affranchie au tarif des O.P.R., de surcroÃÂît au verso, et dont la demande belge [14] de
taxation a ÃÂétÃÂé superbement ignorÃÂée par les postes franÃÂçaises. Quant ÃÂàla carte montrÃÂée en figure 6, qui aurait ÃÂétÃÂé correctement affranchie au tarif rÃÂéduit si
elle ne lâÃÂÃÂavait pas ÃÂétÃÂé au verso, elle a ÃÂétÃÂé curieusement taxÃÂée au minimum de perception pour une lettre ou carte venant de lâÃÂÃÂÃÂétranger, soit cinquante
centimes [15], au lieu de lâÃÂÃÂÃÂêtre au tarif des O.P.R. non affranchis, soit soixante centimes.
Figure 5 - Bruxelles (Belgique) ÃÂÃÂ Haussez, 14 octobre 1935, affranchie au verso ÃÂÃÂ 35 centimes,
taxe demandÃÂée, non taxÃÂée. Affranchissement des O.P.R., correspondance dâÃÂÃÂune carte postale.
Figure 6 - Middelkerke (Belgique) pour Wattrelos, 23 avril 1935, affranchie au verso ÃÂÃÂ 35 centimes,
taxÃÂée ÃÂà50 centimes. Taxation au minimum de perception dans le rÃÂégime international.
La tolÃÂérance de lâÃÂÃÂAdministration
Le ministre termine son exposÃÂé en soulignant la libÃÂéralitÃÂé de lâÃÂÃÂAdministration franÃÂçaise envers lâÃÂÃÂusager : lorsque
lâÃÂÃÂaffranchissement apposÃÂé irrÃÂéguliÃÂèrement au verso est acceptÃÂé par le pays ÃÂémetteur, et que les timbres-poste sont oblitÃÂérÃÂés au dÃÂépart (bien quâÃÂÃÂÃÂàtort, dit le
ministre), il est considÃÂérÃÂé comme valide par les postiers franÃÂçais, qui nâÃÂÃÂappliquent pas de taxation ÃÂàlâÃÂÃÂarrivÃÂée. Cette disposition est cependant suivie plus
ou moins strictement, lâÃÂÃÂaffranchissement pouvant ÃÂêtre oblitÃÂérÃÂé et la taxe malgrÃÂé tout demandÃÂée par lâÃÂÃÂoffice ÃÂémetteur. Dans le cas illustrÃÂé en figure 7,
le postier franÃÂçais, suite ÃÂàlâÃÂÃÂapposition de la lettre T par lâÃÂÃÂoffice belge, a taxÃÂé ÃÂàcinquante centimes, ce qui reprÃÂésente, comme nous lâÃÂÃÂavons vu,
le minimum de perception pour une lettre ou carte venant de lâÃÂÃÂÃÂétranger. En lâÃÂÃÂoccurrence, il est difficile dâÃÂÃÂexpliquer la raison du montant de cette taxe, qui ne
correspond ÃÂàaucun des cas de figure que nous avons rencontrÃÂés auparavant.
Figure 7 - Namur (Belgique) pour Grenoble, 19 juin 1935, affranchie au verso ÃÂÃÂ 35 centimes,
taxÃÂée ÃÂà50 centimes. Taxation au minimum de perception dans le rÃÂégime international.
En conclusion, il semble que la dÃÂécision des congressistes du Caire, prise dans lâÃÂÃÂintention louable de simplifier et dâÃÂÃÂaccÃÂélÃÂérer
la transmission des cartes postales dans le service international, nâÃÂÃÂait pas complÃÂètement atteint son objectif. LâÃÂÃÂeffort de discipline attendu de la part du public
nâÃÂÃÂa pas forcÃÂément ÃÂétÃÂé ÃÂàla hauteur des espÃÂérances des lÃÂégislateurs, et tous les problÃÂèmes de taxation que cette situation a entrainÃÂé ont largement limitÃÂé
lâÃÂÃÂefficacitÃÂé de la mesure. Elle devenait mÃÂême complÃÂètement contre-productive lorsque le destinataire refusait de payer la taxe demandÃÂée. CâÃÂÃÂest par exemple le cas
de la carte illustrÃÂée en figure 8 : les mentions au recto ont justifiÃÂé lâÃÂÃÂaffranchissement comme O.P.R., mais le timbre-poste a ÃÂétÃÂé apposÃÂé au verso.
Le postier franÃÂçais a acceptÃÂé cet affranchissement en lâÃÂÃÂoblitÃÂérant, mais suivant le rÃÂèglement, la poste hongroise a taxÃÂé lâÃÂÃÂobjet au prix de lâÃÂÃÂimprimÃÂé international
non affranchi. Le destinataire ayant refusÃÂé de payer la taxe, lâÃÂÃÂobjet a ÃÂétÃÂé retournÃÂé ÃÂàlâÃÂÃÂenvoyeur, et nâÃÂÃÂa logiquement pas ÃÂétÃÂé taxÃÂé au retour en France, le
timbre-poste ayant ÃÂétÃÂé oblitÃÂérÃÂé au dÃÂépart. Ce qui a fait beaucoup de manipulations pour rien ...
Figure 8 - Saint-Donat pour Budapest (Hongrie), 10 mars 1935, affranchie au verso ÃÂÃÂ 30 centimes,
taxÃÂée ÃÂà12 filler. RetournÃÂée ÃÂàlâÃÂÃÂenvoyeur, non taxÃÂée ÃÂàlâÃÂÃÂarrivÃÂée.
Un grand merci ÃÂÃÂ Georges ...
------ Notes
[1] Acte additionnel de Lisbonne au rÃÂèglement dâÃÂÃÂordre et de dÃÂétail pour lâÃÂÃÂexÃÂécution de la Convention
de 1878, article XV-4, 1885. Auparavant, cette disposition semblait aller d'elle-mÃÂême. [up]
[2] Instruction nÃÂð 622, Mise en vigueur des Actes du congrÃÂès postal de Rome, I, ÃÂç3 - 3, Bulletin
mensuel des postes et des tÃÂélÃÂégraphes nÃÂð 11, aoÃÂût 1907. [up]
[3] Le Rappel, Paris, 23 aoÃÂût 1908 [up]
[4] LâÃÂÃÂaffranchissement des cartes postales au verso reste autorisÃÂé dans le rÃÂégime intÃÂérieur franÃÂçais.
[up]
[5] RÃÂèglement dâÃÂÃÂexÃÂécution de la Convention de lâÃÂÃÂUnion postale universelle du Caire, Titre II, Chapitre II,
art. 113, Paris, Imprimerie Nationale, 1934. [up]
[6] M. Lebon, Le CongrÃÂès postal universel du Caire, Bulletin dâÃÂÃÂinformations, de documentation et de
statistique du MinistÃÂère des P.T.T. nÃÂð 4, Paris, Imprimerie Nationale, 1934. [up]
[7] Instruction nÃÂð 3298 E. P. du 13 dÃÂécembre 1934 relative ÃÂàla mise en vigueur des Actes du CongrÃÂès postal du Caire,
titre Ier, III, 1ÃÂð, Bulletin mensuel des P. & T. nÃÂð 36, 1934. [up]
[8] Jean Longuet (1876/1938), dÃÂéputÃÂé socialiste, est le fils de Jenny Marx, et donc le petit-fils de Karl Marx.
[up]
[9] Journal officiel de la RÃÂépublique franÃÂçaise, DÃÂébats parlementaires, 17 juillet 1935, p. 2083, gallica.bnf.fr.
[up]
[10] Ibid. [up]
[11] Instruction nÃÂð 2169 E. P. et Ch. A. du 10 septembre 1925 relative ÃÂàla mise en vigueur des Actes du
CongrÃÂès postal de Stockholm, Bulletin des P.T.T. nÃÂð 23, 1925. [up]
[12] Tarif fixÃÂé par dÃÂécret du 17 juillet 1926, art. 2, B.P.T.T. nÃÂð 22, 1926.
[up]
[13] Cette mÃÂéthode de calcul de la taxe s'applique aux objets insuffisament affranchis lorsque l'office expÃÂéditeur n'a pas
indiquÃÂé sur la suscription un montant ÃÂàtaxer exprimÃÂé en franc-or (Instruction nÃÂð 3298 E. P. du 13 1934, Titre Ier, VI, B). En France, l'indice
de conversion est obtenu en divisant la taxe de port payÃÂé (exprimÃÂée en centimes) de la lettre ordinaire pour lâÃÂÃÂÃÂétranger au premier ÃÂéchelon de poids par celle
(exprimÃÂée en unitÃÂés) du pays ÃÂémetteur. Dans le cas illustrÃÂé ici, 150 centimes divisÃÂés par 1,75 franc belge donnent un indice de 85,7. Voir l'instruction
nÃÂð 3298 et le tableau des ÃÂéquivalents des taxes postales dans les diffÃÂérents pays de lâÃÂÃÂUnion dans les bulletins officiels du MinistÃÂère des P.T.T. nÃÂð 21
et 36, 1934.
[up]
[14] Le timbre T de demande de taxation nâÃÂÃÂest manifestement pas franÃÂçais. Cf. L. Guillard et R. Abensur,
Timbres ÃÂë T ÃÂû (Taxe ÃÂàpayer), Les Feuilles marcophiles nÃÂð 361, juin 2015. [up]
[15] Cf. note 7, Titre Ier, I, b. [up]
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