AVION PARTI
Lettres-avion versÃÂées dans le service ordinaire par les bureaux centralisateurs en 1930/1932
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En septembre 1927 se tient ÃÂàLa Haye, aux Pays-Bas, une confÃÂérence
internationale rÃÂéunissant les administrations membres de lâÃÂÃÂUnion postale, et visant ÃÂàÃÂétablir un rÃÂégime multilatÃÂéral gÃÂénÃÂéral pour la poste aÃÂérienne. A lâÃÂÃÂissue
des discussions, plusieurs dispositions vont ÃÂêtre adoptÃÂées, destinÃÂées ÃÂàÃÂêtre mises en pratique dÃÂès le dÃÂébut de lâÃÂÃÂannÃÂée suivante.
En France, une instruction sur le service de la poste aÃÂérienne dans
les relations intÃÂérieures, franco-coloniales et internationales est publiÃÂée dans le bulletin mensuel des P.T.T. de mars 1928 [1],
pour une mise en application le 1er avril suivant. AprÃÂès la tenue ÃÂàLondres, en 1929, dâÃÂÃÂune Convention de lâÃÂÃÂUnion postale universelle, qui pour la premiÃÂère fois
a consacrÃÂé une partie de ses dÃÂébats ÃÂàla poste aÃÂérienne, une nouvelle instruction est ÃÂémise [2],
pour une mise en application le 1er avril 1930.
Le calcul des surtaxes aÃÂériennes
AprÃÂès avoir prÃÂécisÃÂé que lâÃÂÃÂacheminement des correspondances par avion donne
lieu ÃÂàla perception de surtaxes en sus des taxes ordinaires de toute nature (chap. I, 4ÃÂð), lâÃÂÃÂInstruction de 1930 dÃÂétaille le mode de calcul de ces surtaxes
(chap. I, 5ÃÂð), en fonction des voies aÃÂériennes empruntÃÂées. Ainsi, depuis la France, une ou plusieurs surtaxes peuvent ÃÂêtre dues pour le ou les parcours aÃÂériens
effectuÃÂés ÃÂàdestination dâÃÂÃÂun pays ÃÂétranger ou dâÃÂÃÂune colonie franÃÂçaise, la liaison aÃÂérienne intÃÂérieure franÃÂçaise pouvant ÃÂêtre surtaxÃÂée ou non
[3]. Au dÃÂépart des colonies franÃÂçaises, une surtaxe est due pour lâÃÂÃÂacheminement par avion jusquâÃÂÃÂen France, et une ou
plusieurs autres pour le rÃÂéacheminement aÃÂérien ÃÂéventuel vers un pays ÃÂétranger. LâÃÂÃÂInstruction de 1930 laisse la libertÃÂé ÃÂàlâÃÂÃÂexpÃÂéditeur de choisir lâÃÂÃÂÃÂétendue du service
aÃÂérien quâÃÂÃÂil souhaite appliquer ÃÂàsa correspondance, et donc le montant des surtaxes aÃÂériennes quâÃÂÃÂil dÃÂésire payer. Une indication de routage, exprimant clairement les
limites du parcours aÃÂérien demandÃÂé, doit ÃÂêtre apposÃÂée sur la suscription.
De Casablanca ÃÂàGÃÂènes (Italie), 3 novembre 1932.
Affranchissement ÃÂà1,50 franc pour l'ÃÂétranger, surtaxe avion de 1 franc pour le parcours jusqu'ÃÂàMarseille.
Routage aÃÂérien demandÃÂé pour le parcours Maroc-France seulement.
Ainsi, dans le cas illustrÃÂé ci-dessous, lâÃÂÃÂexpÃÂéditeur dâÃÂÃÂune lettre ordinaire
dâÃÂÃÂun poids nâÃÂÃÂexcÃÂédant pas dix grammes, envoyÃÂée de Taza (centre du Maroc) pour Aarau (entre BÃÂâle et Zurich, en Suisse) le 5 mars 1932, a expressÃÂément demandÃÂé que
le transport soit effectuÃÂé par avion jusquâÃÂÃÂen France, en lâÃÂÃÂoccurrence par les services de la Compagnie GÃÂénÃÂérale AÃÂéropostale, lâÃÂÃÂacheminement devant ensuite se faire
par voie de surface. LâÃÂÃÂaffranchissement payÃÂé au dÃÂépart est de deux francs cinquante, il couvre la taxe ordinaire de lâÃÂÃÂUnion postale au dÃÂépart du Maroc (un franc
cinquante pour un poids de vingt grammes [4]), plus une surtaxe aÃÂérienne de un franc par tranche
de dix grammes sâÃÂÃÂappliquant au seul trajet Maroc-France [5] demandÃÂé sur la suscription. Si
ce routage particulier nâÃÂÃÂavait pas ÃÂétÃÂé exprimÃÂé, lâÃÂÃÂexpÃÂéditeur autait dÃÂû payer un supplÃÂément de cinquante centimes pour un poids jusquâÃÂÃÂÃÂàvingt grammes pour un
acheminement "tout avion" jusqu'ÃÂÃÂ destination [6].
De Taza ÃÂÃÂ Aarau (Suisse), 5 mars 1932.
Affranchissement ÃÂà1,50 franc pour l'ÃÂétranger, surtaxe avion de 1 franc pour le parcours jusqu'ÃÂàMarseille.
Routage aÃÂérien demandÃÂé pour le parcours Maroc-France seulement.
Depuis lâÃÂÃÂaÃÂéroport de Marignane, la dÃÂépÃÂêche
[7] contenant la lettre a ÃÂétÃÂé acheminÃÂée par le train, via la gare de Pas-des-Lanciers, jusquâÃÂÃÂÃÂàMarseille. ConformÃÂément
ÃÂàla demande de routage, la lettre a ensuite ÃÂétÃÂé versÃÂée dans le service ordinaire par la section-avion du bureau centralisateur de Marseille-Gare
[8]. LâÃÂÃÂÃÂétiquette bleue " Par Avion", dont lâÃÂÃÂutilisation est dÃÂétaillÃÂé par lâÃÂÃÂInstruction
de 1930 (chap. II, 2ÃÂð), a ÃÂétÃÂé rayÃÂée d'une marque formant " deux traits fort en croix", comme stipulÃÂé dans le chapitre I, 6ÃÂð, d., ÃÂç 3 du mÃÂême rÃÂèglement. Un timbre
MARSEILLE-GARE, dont le quantiÃÂème de la date est illisible, figure au verso.
Le principe de l'acheminement le plus rapide
Les correspondances-avion doivent toujours bÃÂénÃÂéficier de lâÃÂÃÂacheminement le plus
rapide, tel est le principe gÃÂénÃÂéral rappelÃÂé par le paragraphe III du troisiÃÂème chapitre de lâÃÂÃÂInstruction de 1930, principe qui ÃÂétait dÃÂéjÃÂàinscrit en 1927 dans
le RÃÂéglement de la ConfÃÂérence de La Haye. Les bureaux centralisateurs doivent utiliser les voies ordinaires toutes les fois que ces derniÃÂères permettent de gagner du
temps dans lâÃÂÃÂacheminement et la distribution.
Au dÃÂébut des annÃÂées trente, alors que les rÃÂéseaux aÃÂériens commencent ÃÂàse
densifier en Europe occidentale, le dÃÂéplacement des avions reste contrariÃÂé par la difficultÃÂé ÃÂàvoler de nuit. Le transport par voie ferrÃÂée permet souvent une
distribution accÃÂélÃÂérÃÂée par rapport ÃÂàla voie aÃÂérienne. Afin de dÃÂéterminer le moyen dâÃÂÃÂacheminement ponctuellement le plus rapide, les agents des postes disposent du
tableau mensuel nÃÂð 304 [9], ainsi que de lâÃÂÃÂIndicateur universel des P.T.T.,
mentionnant la pÃÂériodicitÃÂé et les horaires des lignes aÃÂériennes, les bureaux centralisateurs qui les desservent, et les limites dâÃÂÃÂheure dans lesquelles les
correspondances doivent ÃÂêtre acheminÃÂées par la voie aÃÂérienne.
De Casablanca ÃÂàBÃÂâle (Suisse), 27 juin 1931.
Affranchissement ÃÂà1,50 franc pour l'ÃÂétranger, premiÃÂère surtaxe avion de 1 franc pour le parcours
jusqu'ÃÂàMarseille, seconde surtaxe avion de 50 centimes pour le parcours Marseille-BÃÂâle.
Pas de routage aÃÂérien demandÃÂé.
La lettre illustrÃÂée ci-dessus, timbrÃÂée ÃÂàCasablanca dans la nuit du
27 juin 1931, et adressÃÂée ÃÂàBÃÂâle (Suisse), porte un affranchissement "tout avion" ÃÂàtrois francs, composÃÂé de la taxe ordinaire de lâÃÂÃÂUnion postale de un franc
cinquante pour vingt grammes [4a], dâÃÂÃÂune premiÃÂère surtaxe aÃÂérienne de un franc par dix grammes
sâÃÂÃÂappliquant au trajet Maroc-France [5a] et dâÃÂÃÂune seconde surtaxe aÃÂérienne de cinquante centimes
pour vingt grammes pour lâÃÂÃÂacheminement jusquâÃÂÃÂÃÂàBÃÂâle [6a]. Elle est partie le lendemain matin trÃÂès
tÃÂôt par lâÃÂÃÂavion de la C.G.A. en direction de Toulouse. Elle a changÃÂé dâÃÂÃÂappareil ÃÂàBarcelone en milieu de journÃÂée, pour arriver ÃÂàMarseille dans lâÃÂÃÂaprÃÂès-midi du
dimanche 28 juin [10], via Marignane, comme en tÃÂémoigne lâÃÂÃÂapposition au verso de la marque
du bureau centralisateur de Marseille-Gare, dont le bloc horaire affiche vingt heures trente.
Au dÃÂébut de lâÃÂÃÂÃÂétÃÂé 1931, il existe deux possibilitÃÂés pour relier Marseille
ÃÂàBÃÂâle par la voie aÃÂérienne : soit en utilisant les services de la Deutsche Lufthansa, via GenÃÂève, soit en utilisant ceux de la Compagnie Air-Union, via Paris. Aucun
dÃÂépart de Marignane nâÃÂÃÂÃÂétant prÃÂévu en soirÃÂée, il aurait fallu attendre le lendemain pour une expÃÂédition par la voie aÃÂérienne. Le plan de vol europÃÂéen de la Deusche
Lufthansa pour lâÃÂÃÂÃÂétÃÂé 1931 [11], indique deux dÃÂéparts en milieu de la journÃÂée suivante, par la
D.L.H. pour GenÃÂève [12], et par Air Union pour Paris
[13]. Selon ce mÃÂême document, aucune correspondance pour BÃÂâle [14]
nâÃÂÃÂest ensuite prÃÂévue dans la mÃÂême journÃÂée, et la lettre nâÃÂÃÂaurait donc pu ÃÂêtre distribuÃÂée au mieux que dans la matinÃÂée du surlendemain 30 juin.
On trouve par contre dans lâÃÂÃÂindicateur Chaix, un train express
[15] partant le soir mÃÂême ÃÂàvingt-trois heures cinquante de Marseille-Saint-Charles, et arrivant
ÃÂàBÃÂâle ÃÂàquinze heures dix-huit le lendemain 29 juin 1931. LâÃÂÃÂagent du bureau centralisateur a donc logiquement versÃÂé la lettre dans le service ordinaire, barrant
lâÃÂÃÂÃÂétiquette rouge (ancien modÃÂèle, utilisÃÂée jusquâÃÂÃÂÃÂàÃÂépuisement des stocks) " PAR AVION" d'une marque formant " deux traits forts en croix", comme nous lâÃÂÃÂavons vu dans le cas prÃÂécÃÂédent.
Pour justifier son choix, il aurait ÃÂégalement dÃÂû apposer une griffe " AVION PARTI" sous lâÃÂÃÂÃÂétiquette, ainsi que stipulÃÂé par lâÃÂÃÂInstruction de 1930 (ch. III, IV, B., 1ÃÂð, b.),
mais il ne lâÃÂÃÂa pas fait. Aucun timbre dateur dâÃÂÃÂarrivÃÂée ne figure au dos de lâÃÂÃÂenveloppe.
Affranchissement et acheminement
LâÃÂÃÂInstruction de 1930 dÃÂétaille (chap. I, 7ÃÂð et 8ÃÂð), le traitement
devant ÃÂêtre appliquÃÂé aux correspondances-avion non ou insuffisamment affranchies. En lâÃÂÃÂabsence dâÃÂÃÂaffranchissement, ou lorsque lâÃÂÃÂaffranchissement apposÃÂé ne couvre pas
au minimum le montant dâÃÂÃÂune des surtaxes aÃÂériennes correspondant au routage demandÃÂé, la correspondance est acheminÃÂée par la voie ordinaire. Pour quâÃÂÃÂune lettre puisse
ÃÂêtre acheminÃÂée par la voie aÃÂérienne, au moins en partie, il est nÃÂécessaire que lâÃÂÃÂaffranchissement apposÃÂé couvre le montant dâÃÂÃÂune des surtaxes aÃÂériennes requises,
lâÃÂÃÂacheminement se faisant par avion sur le parcours correspondant ÃÂàcette surtaxe, la taxe dâÃÂÃÂinsuffisance portant sur lâÃÂÃÂaffranchissement ordinaire.
Le cas est illustrÃÂé par la lettre ci-dessous. TimbrÃÂée ÃÂàCasablanca en fin de
journÃÂée du 2 mars 1931, et adressÃÂée ÃÂàChÃÂêne-Bourg, prÃÂès de GenÃÂève (Suisse), cette lettre porte un affranchissement ÃÂàdeux francs cinquante. En lâÃÂÃÂabsence de toute
demande de routage aÃÂérien par lâÃÂÃÂexpÃÂéditeur, lâÃÂÃÂagent des postes a considÃÂérÃÂé quâÃÂÃÂelle devait ÃÂêtre affranchie "tout avion", et porter par consÃÂéquent la taxe ordinaire de
lâÃÂÃÂUnion postale de un franc cinquante pour vingt grammes [4b], une premiÃÂère surtaxe aÃÂérienne de
un franc pour dix grammes sâÃÂÃÂappliquant au trajet Maroc-France [5b] et une seconde surtaxe aÃÂérienne
de cinquante centimes pour vingt grammes pour le trajet Marseille-GenÃÂève [6b]. LâÃÂÃÂaffranchissement
apposÃÂé couvre bien les deux surtaxes aÃÂériennes, mais seulement les deux tiers de la taxe postale de base, il manque donc cinquante centimes. LâÃÂÃÂagent a alors taxÃÂé au
double de lâÃÂÃÂinsuffisance constatÃÂée, converti en franc-or [16], et en a portÃÂé lâÃÂÃÂannotation sur
la suscription, au crayon bleu.
De Casablanca ÃÂàChÃÂêne-Bourg (Suisse), 2 mars 1931.
Affranchissement ÃÂà1,50 franc pour l'ÃÂétranger, surtaxe avion de 1 franc pour le parcours jusqu'ÃÂàMarseille. Aucun routage aÃÂérien demandÃÂé, taxe pour
affranchissement insuffisant.
La lettre est partie le lendemain matin par lâÃÂÃÂavion de la C.G.A., mais elle
nâÃÂÃÂest arrivÃÂée ÃÂàMarignane que dans lâÃÂÃÂaprÃÂès-midi du 4 mars [17], avant dâÃÂÃÂÃÂêtre transmise ÃÂÃÂ
Marseille par la voie ferrÃÂée, ainsi quâÃÂÃÂen tÃÂémoigne, au dos de la lettre, lâÃÂÃÂapposition de la marque du bureau centralisateur de Marseille-Gare, dont le bloc horaire
affiche dix-sept heures trente. Dans les mÃÂêmes conditions que la lettre prÃÂécÃÂédente (aucun mouvement aÃÂérien le soir mÃÂême), elle a ÃÂétÃÂé versÃÂée dans le service ordinaire,
prenant le train du soir pour Lyon, et la correspondance du lendemain, pour ÃÂêtre ÃÂàGenÃÂève en milieu de matinÃÂée (dateur au dos, 5.III.31-10h). La marque " AVION PARTI"
a ÃÂétÃÂé apposÃÂée sur lâÃÂÃÂillustration de lâÃÂÃÂenveloppe figurant un avion, en lâÃÂÃÂabsence dâÃÂÃÂÃÂétiquette bleue ou de mention rÃÂèglementaire " PAR AVION". A lâÃÂÃÂarrivÃÂée, le
postier suisse a calculÃÂé le montant de la taxe ÃÂàpercevoir en franc-suisse, en multipliant le montant demandÃÂé en franc-or par le rapport franc-suisse/franc-or du tarif
de la lettre U.P.U. [18], soit une taxe ÃÂàpayer de vingt centimes notÃÂés en rouge sur la
suscription. Le chiffre-taxe suisse apposÃÂé au recto nâÃÂÃÂest annulÃÂé quâÃÂÃÂÃÂàquinze heures le mÃÂême jour, peut-ÃÂêtre parce que la destinataire ÃÂétait absente lors dâÃÂÃÂune
premiÃÂère distribution.
Dans les deux premiers des quatre cas illustrÃÂés ci-dessus, lâÃÂÃÂexpÃÂéditeur a payÃÂé une
seule surtaxe pour un service aÃÂérien quâÃÂÃÂil a demandÃÂé, et qui a ÃÂétÃÂé effectuÃÂé. Dans le troisiÃÂème cas, il a payÃÂé une surtaxe supplÃÂémentaire pour un second service aÃÂérien
quâÃÂÃÂil a demandÃÂé, mais qui nâÃÂÃÂa pas ÃÂétÃÂé effectuÃÂé. Enfin, dans le dernier cas, câÃÂÃÂest la destinataire qui a payÃÂé le double de la somme ÃÂéquivalant ÃÂàcette surtaxe, pour un
service qui nâÃÂÃÂa ÃÂétÃÂé ni demandÃÂé, ni effectuÃÂé. LâÃÂÃÂinstruction de 1930 prÃÂévoit le remboursement des surtaxes payÃÂées lorsque le transport aÃÂérien nâÃÂÃÂa pas ÃÂétÃÂé effectuÃÂé
(ch. VIII, 2ÃÂð). Le destinataire doit alors faire parvenir sa demande, accompagnÃÂée de lâÃÂÃÂenveloppe incriminÃÂée, au DeuxiÃÂème Bureau de lâÃÂÃÂExploitation postale, mais
il est probable que peu dâÃÂÃÂusagers se lanÃÂçaient dans une telle procÃÂédure pour dâÃÂÃÂaussi petites sommes. On peut par ailleurs se demander pourquoi certains expÃÂéditeurs
des lettres du Maroc pour la Suisse ont pu ÃÂêtre aussi mal renseignÃÂés sur le sort qui attendait leur courrier une fois arrivÃÂé au bureau centralisateur de Marseille,
alors que manifestement, les horaires des correspondances ne permettaient pas dâÃÂÃÂenvisager un acheminement plus rapide par la voie aÃÂérienne que par la voie ferroviaire.
[1] Bulletin des postes, tÃÂélÃÂégraphes et tÃÂélÃÂéphones nÃÂð 5, 1928. Les dispositions adoptÃÂées au cours de la ConfÃÂérence de
La Haye de 1927 figurent en annexe de ce bulletin. [up]
[2] Bulletin officiel du MinistÃÂère des P.T.T. nÃÂð 5, 1930. Cette Instruction sur le service de la poste aÃÂérienne
dans les relations intÃÂérieures, franco-coloniales et internationales sera simplement dÃÂénommÃÂée Instruction de 1930 dans la suite de ce texte.
[up]
[3] La surtaxe intÃÂérieure franÃÂçaise nâÃÂÃÂest pas due si la ligne aÃÂérienne pour le premier pays ÃÂétranger de destination a son point
de dÃÂépart en France. [up]
[4] Application de la circulaire nÃÂð 2232 E. P. et Ch. A. du 23 juillet 1926, B.P.T.T. nÃÂð 22, 1926.
[up]
[5] Application du dÃÂécret nÃÂð 27946 du 29 mars 1926 (XVIII, bull. nÃÂð 414).
[up]
[6] DÃÂécret nÃÂð 32765 du 20 mars 1928 (XX, bull. nÃÂð 462). La lettre aurait pu emprunter, par exemple, une ligne
dâÃÂÃÂAir-Union entre Marseille et Paris, puis une autre de la C.I.D.N.A. sur Paris-BÃÂâle-Zurich. [up]
[7] Les dÃÂépÃÂêches-poste aÃÂérienne ÃÂétaient formÃÂées par les bureaux non-centralisateurs recevant un nombre important de correspondances-avion,
mis en relation directe avec un bureau centralisateur, lequel formait des dÃÂépÃÂêches-avion (Instruction de 1930, ch. IV, A., 2ÃÂð).
[up]
[8] Les sections-avion, dont celle de Marseille-Gare-Avion, ont ÃÂétÃÂé introduites par lâÃÂÃÂInstruction de 1930 (ch. III,
introduction), employant du personnel spÃÂécialisÃÂé dans le traitement des correspondances-avion.
[up]
[9] Depuis dÃÂécembre 1927, ce tableau prÃÂévisonnel des dÃÂéparts des paquebots renseigne aussi sur lâÃÂÃÂacheminement des
correspondances-avion (B.P.T.T. nÃÂð 29, 1927). [up]
[4a] Id. note 4 [up]
[5a] Id. note 5 [up]
[6a] Id. note 6 [up]
[10] Horaire quotidien applicable en toutes saisons, Casablanca-Marseille (C.G.A.), B.O.M.P.T.T. nÃÂð 22, 1930.
[up]
[11] Deutsche Lufthansa. Sommer Flugplan, 1931 (1er mai - 31 aoÃÂût), gallica.bnf.fr.
[up]
[12] Ligne nÃÂð 22 Stuttgart-GenÃÂève-Marseille-Barcelone, Deutsche Lufthansa. Statistiques du transport aÃÂérien, annÃÂée 1932, C.I.N.A., Paris, 1934.
[up]
[13] Ligne nÃÂð 7 Paris-Lyon-Marseille, Compagnie Air-Union. Statistiques du transport aÃÂérien, op. cit.
[up]
[14] Ligne nÃÂð 31 GenÃÂève-BÃÂâle-Amsterdam, D.L.H./Swissair ; ligne nÃÂð 5 Paris-BÃÂâle-Zurich, C.I.D.N.A./Swissair ;
ligne nÃÂð 1, Londres-Paris-BÃÂâle-Zurich, Imperial Airways. Statistiques du transport aÃÂérien, op. cit.
[up]
[15] Livret-Chaix P.L |