Au mois d'aoÃÂût 1914, l'organisation des ressources du territoire national pour l'hospitalisation des malades et des blessÃÂés de l'ArmÃÂée franÃÂçaise en temps de guerre est rÃÂégie par une instruction dÃÂécoulant d'un dÃÂécret du 2 mai 1913, parue dans le Bulletin officiel du MinistÃÂère de la Guerre ÃÂàla date du 21 mai suivant. Cette instruction prÃÂévoit qu'en plus des hÃÂôpitaux militaires et hospices mixtes mis ÃÂàla disposition du Service de SantÃÂé en temps de paix, des hÃÂôpitaux temporaires devront ÃÂêtre crÃÂéÃÂés dans la zone de l'intÃÂérieur, c'est ÃÂàdire en dehors de la zone sous contrÃÂôle des armÃÂées.Ces ÃÂétablissements temporaires pourront ÃÂêtre de deux sortes. Ils seront dits "complÃÂémentaires" lorqu'ils seront gÃÂérÃÂés par le Service de SantÃÂé des armÃÂées, et "auxiliaires" lorsqu'ils le seront par des sociÃÂétÃÂés d'assistance aux malades et blessÃÂés militaires. Ils pourront ÃÂêtre installÃÂés dans des lycÃÂées, collÃÂèges, pensionnats, asiles ou hÃÂôtels possÃÂédant des ÃÂéquipements de couchage, de cuisine et de bains. Leur capacitÃÂé devra ÃÂêtre de vingt lits au minimum, et leur localitÃÂé d'accueil devra ÃÂêtre desservie par un chemin de fer ÃÂàvoie normale. Une vingtaine de ces ÃÂétablissement seront ÃÂétablis dÃÂès le dÃÂébut de la guerre dans l'agglomÃÂération clermontoise, dont le taux de mortalitÃÂé, ÃÂàl'automne 1914, deviendra trois fois plus ÃÂélevÃÂé que celui de l'ÃÂétÃÂé 1913.DÃÂès le 3 aoÃÂût 1914, les militaires mobilisÃÂés bÃÂénÃÂéficient de la franchise postale pour leur courrier ordinaire. Les marques administratives apposÃÂées au dÃÂépart sur les envois des malades, blessÃÂés ou employÃÂés militaires des ÃÂétablissements sanitaires temporaires justifient l'attribution de la franchise postale auprÃÂès des ÃÂétablissement de poste auxquels ils sont confiÃÂés. Ce sont donc des tÃÂémoignages d'Histoire postale ÃÂàpart entiÃÂère.Les hÃÂôpitaux permanents
En 1914, Clermont-Ferrand, bien que siÃÂège de l'ÃÂÃÂtat-Major du 13ÃÂème Corps d'ArmÃÂée (13ÃÂème RÃÂégion militaire), ne possÃÂède pas d'hÃÂôpital militaire permanent, malgrÃÂé les demandes rÃÂépÃÂétÃÂées des responsables politiques locaux. Une loi de juillet 1877 relative ÃÂàl'organisation des services hospitaliers de l'ArmÃÂée dispose (art. 3) qu'en ce cas-lÃÂà, en temps de paix, les hospices civils sont tenus de recevoir et de traiter les malades de l'ArmÃÂée qui leur seront envoyÃÂés par l'AutoritÃÂé militaire. En application de cet article de loi, l'HÃÂôtel-Dieu de Clermont-Ferrand (rue de la Pyramide, actuel boulevard LÃÂéon-Malfreyt) abrite des salles rÃÂéservÃÂées aux militaires (capacitÃÂé d'accueil de 400 lits), ce qui lui vaut l'appellation d'hospice mixte.
L'hospice mixte de l'HÃÂôtel-Dieu ÃÂétait desservi par le bureau de poste de la PrÃÂéfecture.
Moment de dÃÂétente pour le Service auxiliaire de l'HÃÂôtel-Dieu (juin 1915). Des locaux dits "salles militaires" sont ÃÂégalement ÃÂàla disposition du Service de SantÃÂé ÃÂàl'HÃÂôpital gÃÂénÃÂéral (240 lits), situÃÂé entre la rue des Vieillards et la rue Sainte-Rose (actuelle CitÃÂé judiciaire). D'abord annexes de l'HÃÂôtel-Dieu, ces salles militaires ont le rang d'hospice mixte en octobre 1915. L'HÃÂôpital gÃÂénÃÂéral ÃÂétait desservi par la recette principale de la place Gaillard.Les hÃÂôpitaux complÃÂémentaires
H. T. nÃÂð7 : il est ouvert sous ce numÃÂéro* entre le mois d'aoÃÂût 1914 et la fin de l'annÃÂée 1915. Il est installÃÂé dans les locaux de l'Institution Massillon (ÃÂécole privÃÂée), situÃÂée entre les rues Bansac et du LycÃÂée (actuelle rue Auguste-Audollent), avec une capacitÃÂé d'accueil de 150 lits. Il sera par la suite regroupÃÂé administrativement avec les H. T. nÃÂð8 et H. T. nÃÂð9. Le Service de SantÃÂé aurait demandÃÂé ÃÂàlouer les locaux du Petit-SÃÂéminaire, adjacent ÃÂàl'hÃÂôpital, pour y installer une annexe, mais le projet est restÃÂé sans suite (Conseil gÃÂénÃÂéral du Puy-de-DÃÂôme, avril 1916).* les numÃÂéros de 1 ÃÂà6 sont utilisÃÂés pour d'autres hÃÂôpitaux complÃÂémentaires situÃÂés dans d'autres villes de la 13ÃÂème RÃÂégion militaire.
Souvenir de l'hÃÂôpital nÃÂð7
Les allemands ÃÂétaient en principe traitÃÂés par l'hÃÂôpital nÃÂð 8. Des salles annexes ont ÃÂétÃÂé ouvertes dans les locaux de la mission diocÃÂésaine, rue GrÃÂégoire-de-Tours (40 lits) et dans ceux de la Protection de la jeune fille Le Bon Pasteur, rue du Bon-Pasteur (60 lits), avant qu'elles ne soient rattachÃÂées ÃÂàl'hÃÂôpital nÃÂð 55.H. T. nÃÂð8 : il est ouvert sous ce numÃÂéro entre aoÃÂût 1914 et fin aoÃÂût 1915. Il est localisÃÂé dans les locaux du Petit-LycÃÂée de garÃÂçons, dont l'entrÃÂée se situe au coin des rues Delarbre et du LycÃÂée, avec une capacitÃÂé d'accueil d'environ 300 lits. Il sera par la suite regroupÃÂé administrativement avec l'H. T. nÃÂð7, dont il est voisin, et l'H. T. nÃÂð9, dont il est mitoyen. Il est signalÃÂé comme ayant fermÃÂé en juin 1919 (J.O.R.F. du 03/10/1920, p. 14723). Des salles annexes ont ÃÂétÃÂé ouvertes ÃÂàla caserne d'Estaing, boulevard Trudaine (actuelle Ecole SupÃÂérieure de Commerce, 250 lits) jusqu'ÃÂàla fin de 1914, et ÃÂàla caserne Saint-AndrÃÂé (340 lits), avant qu'elle ne devienne l'hÃÂôpital nÃÂð 82 au dÃÂébut de 1915. Ces deux annexes hÃÂébergent les blessÃÂés et malades allemands.H. T. nÃÂð9 : il est ouvert sous ce numÃÂéro entre aoÃÂût 1914 et aoÃÂût 1915. Il est localisÃÂé dans les locaux du lycÃÂée de jeunes filles Jeanne-d'Arc, dont l'entrÃÂée se situe tout en bas de l'avenue de la Croix-Morel (actuelle avenue de Grande-Bretagne), avec une capacitÃÂé d'accueil d'environ 300 lits. Il sera par la suite regroupÃÂé administrativement avec les deux H. T. prÃÂécÃÂédents. Il abritera pendant un temps un centre de rÃÂéÃÂéducation professionnelle, avant que celui-ci ne soit dÃÂéplacÃÂé vers l'H. T. nÃÂð82.
Une ambulance militaire quitte l'hÃÂôpital complÃÂémentaire nÃÂð9. H. T. nÃÂð10 : l'ÃÂÃÂcole Normale d'Institutrices de Clermont est toute entiÃÂère occupÃÂée par les services de l'hÃÂôpital temporaire nÃÂð10 (Conseil gÃÂénÃÂéral du Puy-de-DÃÂôme, aoÃÂût 1915). L'ÃÂétablissement, situÃÂé avenue du Puy-de-DÃÂôme (actuelle avenue Raymond-Bergougnan), dispose de 265 lits entre aoÃÂût 1914 et juillet 1917. A cette date, le Service de SantÃÂé restitue les locaux ÃÂàses locataires initiales (Conseil gÃÂénÃÂéral du Puy-de-DÃÂôme, aoÃÂût 1918). Des blessÃÂés de l'H. T. nÃÂð10 sont aussi hÃÂébergÃÂés dans l'immeuble Bergougnan, 7 rue FontgiÃÂève (60 lits) entre janvier 1915 et aoÃÂût 1917, et plus briÃÂèvement par le Pensionnat Sainte-Marguerite (ÃÂécole de jeunes filles), rue Gaultier-de-Biauzat, en aoÃÂût/septembre 1915, avant que celui-ci ne devienne une annexe de l'H. T. nÃÂð82.
Les ÃÂÃÂtablissements Bergougnan ÃÂétaient trÃÂès impliquÃÂés dans le secours aux soldats, blessÃÂés et prisonniers.H. T. nÃÂð11 : cet hÃÂôpital est ouvert en aoÃÂût 1914 sur le site du Grand-SÃÂéminaire, rue de Richelieu, ÃÂàla limite entre Clermont et ChamaliÃÂères. avec une capacitÃÂé d'accueil de 450 lits. Il sert de dÃÂépÃÂôt de convalescents dÃÂès le mois de dÃÂécembre suivant, avant de devenir centre spÃÂécial de rÃÂéforme. Il a abritÃÂé un centre d'appareillage transfÃÂérÃÂé ensuite ÃÂàl'H. T. nÃÂð82.
Marque du mÃÂédecin-chef de l'hÃÂôpital temporaire nÃÂð11.
Marque du vaguemestre du centre spÃÂécial de rÃÂéforme.
L'entrÃÂée du 13, rue de Richelieu est aujourd'hui celle du groupe scolaire Sainte-ThÃÂècle.Une annexe de l'H. T. nÃÂð11 est installÃÂée dans le pensionnat, puis clinique de la Terrasse-Fontmaure, avant qu'elle ne devienne l'H. T. nÃÂð95 ÃÂàla fin de 1916.
"Je vous envoi lopital ou je sui"
Royat, l'hostellerie hospitaliÃÂère Royat, ville thermale situÃÂée ÃÂàquelques hectomÃÂètres de Clermont-Ferrand, desservie directement par le chemin de fer, disposait d'un parc hÃÂôtelier important rÃÂéparti sur un pÃÂérimÃÂètre rÃÂéduit. Toutes les conditions ÃÂétaient donc rÃÂéunies pour l'implantation d'ÃÂétablissements sanitaires temporaires pendant la durÃÂée du conflit. Les hÃÂôtels ont ÃÂétÃÂé concernÃÂés totalement ou partiellement, pour des durÃÂées variables, utilisÃÂés soit comme siÃÂèges, soit comme annexes par les hÃÂôpitaux militaires.H. T. nÃÂð32 : cette unitÃÂé a comptÃÂé 640 lits rÃÂépartis sur une demie douzaine d'hÃÂôtels (Grand-HÃÂôtel, HÃÂôtels de la Paix, de Lyon, de l'Europe, Richelieu, MÃÂétropole) entre 1914 et 1918.
Le personnel de SantÃÂé du 134ÃÂème Territorial en poste ÃÂàl'H. C. nÃÂð32.
BlessÃÂés de guerre de l'H. C. nÃÂð32 ÃÂàRoyat, hiver 1915.Des lits ont ÃÂégalement ÃÂétÃÂé installÃÂés ÃÂàla clinique Saint-Amable de ChamaliÃÂères (30 lits), et dans l'ÃÂétablissement de spectacles de l'Eden (90 lits), prÃÂécÃÂédemment utilisÃÂés par les H. T. nÃÂð74 et 33/74.
Quelques Poilus devant l'Eden. On devine le panneau ÃÂàcroix rouges au-dessus de la porte d'entrÃÂée.H. T. nÃÂð33 : il est ouvert sous ce numÃÂéro entre aoÃÂût 1914 et mars 1916, disposant d'une capacitÃÂé d'accueil de 500 lits dans les hÃÂôtels Continental, Thermal et Palace. Il fusionnera ensuite avec l'H. T. nÃÂð74 pour devenir H. T. nÃÂð33/74.
"Mon hÃÂôpital" "Chuis lÃÂà"H. T. nÃÂð74 : il est ouvert sous ce numÃÂéro entre aoÃÂût 1914 et mars 1916, disposant d'une capacitÃÂé d'accueil de 380 lits dans les hÃÂôtels MÃÂétropole, Richelieu et du Louvre, ainsi qu'ÃÂàla clinique Saint-Amable et ÃÂàl'Eden. Il fusionnera ensuite avec l'H. T. nÃÂð33 pour devenir H. T. nÃÂð33/74, lequel fermera ÃÂàla fin de 1916.
H. T. nÃÂð55 : il est ouvert dÃÂès le mois d'aoÃÂût 1914, situÃÂé dans les locaux du groupe scolaire de la rue de ChÃÂâteaudun, qui dispose d'une capacitÃÂé d'accueil de 100 lits. Les locaux ont ÃÂétÃÂé libÃÂérÃÂés par les militaires ÃÂàla fin de l'annÃÂée 1915.
Conseil gÃÂénÃÂéral du Puy-de-DÃÂôme, aoÃÂût 1915.
Conseil gÃÂénÃÂéral du Puy-de-DÃÂôme, aoÃÂût 1916.L'H. T. nÃÂð55 a ÃÂétÃÂé dÃÂéplacÃÂé dans les murs de l'Institution Monanges (ÃÂécole privÃÂée), rue d'Alsace, jusqu'ÃÂàla fin de 1916, ÃÂétablissement qui disposait de 125 lits. Des lits supplÃÂémentaires ÃÂétaient ÃÂégalement installÃÂés dans les anciennes annexes de l'hÃÂôpital nÃÂð 7, ÃÂàla mission diocÃÂésaine, rue GrÃÂégoire-de-Tours (40 lits) et ÃÂàla Protection de la jeune fille Le Bon Pasteur, rue du Bon-Pasteur (60 lits). Ce dernier ÃÂétablissement est restÃÂé ÃÂàla disposition du Service de SantÃÂé jusqu'en 1919.
L'hÃÂôpital 55 ÃÂétait desservi par le bureau de poste du Central tÃÂélÃÂégraphique.H. T. nÃÂð56 : cet hÃÂôpital est ouvert dÃÂès le mois d'aoÃÂût 1914, il est situÃÂé dans les locaux de l'ÃÂÃÂcole primaire supÃÂérieure de garÃÂçons, composante de l'ÃÂÃÂcole professionnelle, place Sidoine-Appolinaire* (160 lits). En septembre 1915, les ÃÂélÃÂèves de l'ÃÂÃÂcole primaire ont ÃÂétÃÂé rÃÂéadmis en externat, et une ÃÂÃÂcole des MutilÃÂés de Guerre a ÃÂétÃÂé installÃÂée dans les locaux d'enseignement technique et dans l'internat (Conseil gÃÂénÃÂéral du Puy-de-DÃÂôme, aoÃÂût 1916). Elle sera transfÃÂérÃÂée, en juin 1919, ÃÂàl'H. T. nÃÂð82 (Conseil gÃÂénÃÂéral du Puy-de-DÃÂôme, aoÃÂût 1920).* L'ÃÂÃÂcole professionnelle regroupait, sous la mÃÂême direction, des sections d'enseignement gÃÂénÃÂéral, commercial et industriel, et une ÃÂécole pratique d'industrie (Annuaire de la jeunesse, Vuibert, Paris, Nony, 1901).
Je suis ÃÂàl'hopital 56 ÃÂàl'ÃÂécole professionnel
Conseil gÃÂénÃÂéral du Puy-de-DÃÂôme, aoÃÂût 1915
Les ÃÂécoles de blessÃÂés, Bittard, Paris, Alcan, 1916Le Pensionnat Sainte-Marguerite, rue Gaultier-de-Biauzat, a servi d'annexe ÃÂàl'H. T. nÃÂð56 ÃÂàpartir de septembre 1914, avant d'ÃÂêtre, briÃÂèvement, annexe de l'H. T. nÃÂð10 en aoÃÂût/septembre 1915, puis annexe de l'H. T. nÃÂð82.H. T. nÃÂð78 : il est ouvert en aoÃÂût 1914 dans les bÃÂâtiments dits de l'Ancien-Grand-SÃÂéminaire de Montferrand (Cour des Aides au Moyen-ÃÂÃÂge, devenu couvent des Ursulines, puis caserne, il jouxte aujourd'hui le MusÃÂée Quillot). Il dispose d'environ 700 lits, et fonctionne jusqu'ÃÂàla fin de 1920. Une annexe de 130 lits est ouverte ÃÂàproximitÃÂé, au Pensionnat libre de filles, place des Cordeliers.
FaÃÂçade ouest de l'Ancien-Grand-SÃÂéminaire de Montferrand.
FaÃÂçade ouest de l'Ancien-Grand-SÃÂéminaire de Montferrand. H. T. nÃÂð82 : cet hÃÂôpital est ouvert en septembre 1914 dans l'ancienne caserne Saint-AndrÃÂé, probablement situÃÂée chemin de Saint-AndrÃÂé (actuelle rue Antoine-Menat), avec une capacitÃÂé d'accueil de 500 lits. Il fonctionne toujours au moins jusqu'en en 1919 (Conseil gÃÂénÃÂéral du Puy-de-DÃÂôme, aoÃÂût 1919). Des baraquements sont installÃÂés sur les lieux ou ÃÂàproximitÃÂé, avec un potentiel dâÃÂÃÂaccueil de 300 lits supplÃÂémentaires. Cet hÃÂôpital, spÃÂécialisÃÂé dans l'accueil des mutilÃÂés, comprend un centre dâÃÂÃÂappareillage et de rÃÂéÃÂéducation, ainsi qu'un service de physiothÃÂérapie (radiologie, ÃÂélectrothÃÂérapie, mÃÂécanothÃÂérapie). Sa fonction est de fournir aux mutilÃÂés une formation professionnelle adaptÃÂée ÃÂàleur handicap.
Le Pensionnat Sainte-Marguerite, rue Gaultier-de-Biauzat, qui a servi d'annexe aux H. T. nÃÂð56 et H. T. nÃÂð10 en 1914/1915, est ensuite devenu annexe de l'H. T. nÃÂð82.
L'hÃÂôpital Saint-AndrÃÂé accueillait aussi des prisonniers allemands.Il est encore fait mention de l'H. T. nÃÂð82 dans un rapport du Conseil gÃÂénÃÂéral du Puy-de-DÃÂôme paru en 1923, relatant l'incendie survenu le 28 avril 1922 chemin de Saint-AndrÃÂé, ayant causÃÂé la destruction d'un atelier.H. T. nÃÂð88 : il s'agit d'un centre d'ophtalmologie, ouvert en juillet 1915 dans le couvent des religieuses de la Providence, avenue de l'Esplanade (devenue plus tard la clinique Saint-Joseph, aujourd'hui fermÃÂée, avenue d'Italie) avec une capacitÃÂé d'accueil de 220 lits.
L'hÃÂôpital 88 ÃÂétait desservi par le bureau de poste du Central tÃÂélÃÂégraphique.Une annexe est ouverte ÃÂàla mÃÂême ÃÂépoque dans les bÃÂâtiments de l'Institution Sainte-ThÃÂérÃÂèse, route de Riom (place des Cordeliers, actuellement groupe scolaire, rue FranÃÂçois-Taravant), avec une capacitÃÂé de 120 lits, ÃÂégalement spÃÂécialisÃÂée en ophtalmologie. CrÃÂéÃÂée en mars 1916, la Maison des soldats aveugles de la guerre, ÃÂécole professionnelle de rÃÂéÃÂéducation et dcaserne Saint-AndrÃÂÃÂÃÂé, probablement situÃÂÃÂÃÂée chemin de