Cette lettre, manifestement originaire de Lorient, a ÃÂétÃÂé remise ÃÂàla gare au courrier-convoyeur de la ligne Quimper ÃÂàRennes le 4 dÃÂécembre d'une annÃÂée inconnue, au plus tÃÂôt en 1874, date d'ÃÂémission du 25 centimes CÃÂérÃÂès type III. Elle a ÃÂétÃÂé reÃÂçue ÃÂàVannes le mÃÂême jour ÃÂàla cinquiÃÂème levÃÂée. Le timbre-poste est annulÃÂé ÃÂàl'aide d'un carrÃÂé mesurant 14 millimÃÂètres de cÃÂôtÃÂé, et composÃÂé de 77 petits traits (11 par 7, certains manquent), fortement appliquÃÂé ÃÂàl'encre violette, et qui ne ressemble ÃÂàrien de postal.
Cette marque laisse pour le moins perplexe. Jusqu'ÃÂà1876, les courriers-convoyeurs ne peuvent pas annuler les timbres-poste, c'est donc au bureau d'arrivÃÂée de la faire, Vannes en l'occurence, qui dispose d'un losange ÃÂàgros chiffres 4095. A partir de 1876, le courrier-convoyeur doit oblitÃÂérer ÃÂàl'aide de son timbre ondulÃÂé, et le bureau d'arrivÃÂée doit pallier un ÃÂéventuel oubli. Et en cas d'oubli, on en revient au cas prÃÂécÃÂédent, ÃÂàun dÃÂétail prÃÂès : le bureau de Vannes ne dispose plus de son losange ÃÂàgros chiffres, et il ne doit pas annuler avec son timbre ÃÂàdate, n'ayant pas lui-mÃÂême effectuÃÂé la levÃÂée. Le postier de Vannes aurait-il alors annulÃÂé le timbre-poste avec le premier tampon lui tombant sous la main ? Tampon qui reste, de toutes maniÃÂères, ÃÂàidentifier ...Toute tentative d'explications est la bienvenue.